Programme Local de Prévention des déchets
Le PLP..
Grâce à une politique volontaire des élus, le Programme Local de Prévention des déchets a été lancé en novembre 2010. Mais pourquoi ?
La distribution et le retraitement d’un objet d’1 kg, s’il devient un déchet nécessitent en moyenne 100 kg de ressources : « Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas ! »
Tout le monde peut faire un geste pour l’environnement et ce défi rassemble également le monde professionnel. De nombreuses innovations sont trouvées pour diminuer notre empreinte écologique, mais le premier acteur, c’est nous !
Le PLP permet de soutenir les initiatives des particuliers et des acteurs locaux, rassemblées autour de différents thèmes :
La promotion du compostage
en pratique, il s’agit de mener des campagnes de sensibilisation ciblées (auprès du grand public ou des gros producteurs comme les restaurants collectifs) et de donner les moyens de pratiquer le compostage domestique à moindre coût (mise à disposition de composteur, accompagnement et conseil).
Un programme de sensibilisation
des jeunes à la relation entre la consommation et la production de déchets en partenariat avec les acteurs de l’éducation à l’environnement et au développement durable.
L’exemplarité environnementale
des administrations et des commerces de proximité permet de montrer aux citoyens que chacun peut s’investir à son niveau pour réduire la quantité de déchets dans sa vie quotidienne.
La limitation de la distribution des publicités
non sollicitées, en proposant aux particuliers d’obtenir un autocollant Stop Pub
Un programme de communication annuel
auprès du grand public pour sensibiliser à la prévention des déchets (diffusion de guide pratique, campagne d’affichage, organisation d’animations à thème) et pour relayer les événements nationaux voire Européen comme la Semaine Européenne de la réduction des déchets.
La communication d’un annuaire des professionnels du réemploi
de la réparation et la location auprès des particuliers contribuera à réduire les déchets amenés en déchetteries tout en valorisant des savoir-faire.
La sensibilisation et l’implication des commerçants
dans une démarche de label pour appliquer des mesures de réduction des déchets à la source : suppression des sacs de caisse, développement de la vente de produits en vrac ou éco-labellisés…
Enfin, le développement du réemploi
en développant des systèmes de collectes d’objets comme le mobilier ou l’électroménager en vue de les réparer ou de les démanteler (récupération de pièces, recyclage des matières composantes). Ce projet associe les acteurs du réemploi et de l’économie sociale et solidaire.
Les déchets dangereux des ménages
(produits chimiques d’entretien ou de traitement du jardin par exemple) feront l’objet d’une communication spéciale qui informera sur leurs dangers et les alternatives possibles.
Pour aller plus loin :
Le recyclage permet en effet d’économiser des matières premières et d’envoyer moins de déchets à l’élimination. Néanmoins produire et recycler consomme quand même plus d’énergie que de réutiliser des produits, et limite les consommations inutiles. Par exemple, selon l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, « l’impact environnemental du verre consigné peut être jusqu’à 4 fois plus faible que celui du verre à usage unique (trié et recyclé) si les circuits de distribution sont courts (distance aller/retour inférieure à 260 km). » On peut donc considérer que le recyclage du verre est le minimum que l’on puisse faire et que la consigne permettrait de réduire les coûts économiques et environnementaux.

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